En octobre 2003, l’Unesco adopte la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI). Elle entre en vigueur en 2006 à la suite de sa ratification par 30 États-parties (dont la France) et institue ainsi une nouvelle catégorie patrimoniale au niveau international.

Selon l’article 2 de la Convention de 2003, le patrimoine culturel immatériel (PCI) comprend « les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire – ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés – que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel ». Ce patrimoine vivant, transmis de génération en génération, « est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire, et leur procure un sentiment d’identité et de continuité contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine ».

Ce patrimoine immatériel se manifeste notamment dans les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et événements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers, ainsi que les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel.