« De plus, explique cette dernière, nous avons ouvert L’Otè du Galo, un centre de ressources sur le gallo et la culture gallèse. Il est doté d’un fonds documentaire unique en Bretagne, celui de Bertègn Galèzz d’une part, linguistique, sociolinguistique et littéraire, et celui de la Bouèze d’autre part, musical et ethnographique ». Les locuteurs disposent d’un corpus lexicographique informatisé du gallo de plus de 100 000 mots : Le Tènzou du Galo, Le trésor du Gallo. Une compilation des glossaires publiés sur plusieurs décennies, fruits des travaux de nombre de passionné.es.
Quel chemin parcouru depuis la diatribe publiée, en 1976, dans la rubrique du Courrier du lecteur du journal Ouest-France, par la dinannaise Marie Dequé, qui s’alarmait de la disparition du gallo ! Son initiative a donné vie au collectif Les amis du parler gallo. Une dynamique que reprenait Gilles Morin au sein de l’association Bertègn Galèzz. Aujourd’hui, le mouvement reste fragile et demande à être conforté.
Christine Barbedet – avril 2016