Chaque année, le premier samedi de mai, un hêtre est planté sur la place centrale de Locronan, en l’honneur de la belle saison. Fin juin, lors du solstice d’été, il est abattu à la main par les jeunes de la commune ; le tronc est alors vendu aux enchères tandis que les branches servent à alimenter le feu de la Saint-Jean.

Chaque année, le samedi précédent le premier dimanche de mai, un hêtre est planté sur la place de l’Église de Locronan, au cœur du village, afin de « célébrer l’été » (pancarte apposée par la municipalité). L’arbre reste sécher sur place jusqu’à la Saint-Jean ; il est alors abattu à la main par les jeunes locronanais de 19 ans et le tronc est, selon la tradition, vendu aux enchères tandis que les branches alimentent le feu de la Saint-Jean.
« A l’époque c’était les conscrits de 19 ans qui plantaient puis abattaient cet arbre avant d’aller faire leur service militaire, mais à l’origine c’est une tradition celte », nous commente l’un des organisateurs. L’arbre de mai est une fête de la jeunesse et de la nature, symbole d’un « rite de passage » vers la nouvelle saison et vers l’âge adulte.

Le premier samedi de mai : de la coupe à la plantation

« L’arbre de mai a toujours été le hêtre, c’est le premier à feuillir. Il symbolise le réveil de la nature chez les Celtes » (Enquête du 4/05/2013).

Choisi en fonction de sa belle taille et de son feuillage fourni et précoce, l’arbre était traditionnellement coupé en forêt du Névet à Locronan ou offert par les fermiers : « Mes parents et mes grands-parents donnaient des arbres, pour le plaisir de perpétuer la tradition » se souvient une habitante de Locronan, aujourd’hui retraitée.

Selon la tradition, les jeunes gens allaient couper l’arbre en forêt ; il était transporté sur la place à l’aide d’une charrette puis planté à la force des bras. Des branches du hêtre pouvaient être également mises aux fenêtres des filles courtisées, désignées comme les « mais d’amour » ou « mais aux filles »1.
En 2013, l’arbre est issu d’une replantation datant des années 1960 ; il est abattu puis transporté et planté sur la place de l’église par un camion muni d’un bras mécanique. Le puits voisin est décoré de branches de hêtres ; une pancarte explicative de la tradition est vissée sur l’arbre.
L’ensemble de la manœuvre est mené par des habitants investis dans cette pratique (ils étaient 5 pour les manœuvres en 2013). Un verre leur est offert au bar du village où l’on « trinque à la belle saison ».
De nombreux spectateurs : touristes et population locale, assistent à la levée de l’arbre (Voir le lien vidéo) ; certaines années, des musiciens amateurs accompagnent la plantation mais c’est surtout à la Saint-Jean que les festivités ont lieu.

« La tradition continue et l’on constate beaucoup de monde sur la place, dont de nombreux Locronanais. Les gens s’intéressent aujourd’hui à leur passé, surtout en cette période morose. Alors ils viennent se ressourcer et cela fait du bien. » (J.-L. Engelmann, Maire de Locronan, Ouest-France, 5/05/2013)

La Saint-Jean : l’abattage, les enchères et le brûlage de l’arbre

Le soir de la Saint-Jean ou lors du week-end le plus proche, les jeunes filles et garçons de Locronan âgés de 19 ans dans l’année doivent abattre l’arbre de mai à la main avec un harpon, une scie à deux manches. C’est une prouesse physique encouragée par les spectateurs qui leur viennent souvent en aide. Le caractère périlleux de l’abattage fait partie intégrante de la tradition : « il y en a eu des choses cassées ! » témoigne une habitante. Les jeunes participants devront ensuite signer le livre d’or crée en 2012 pour « l’arbre de mai ».

L’arbre ainsi abattu est ensuite débité : le tronc est, selon la tradition, vendu aux enchères, tandis que les branches servent à alimenter le bûcher de la Saint-Jean.

« C’est le bas du tronc, la partie qui est dans le trou qui est mise aux enchères, le reste est débité et mis dans le feu avec les branches. Avant c’est les sabotiers qui achetaient le tronc aux enchères, maintenant c’est plutôt des artistes qui le sculptent, ou l’année dernière c’est un nouvel arrivant qui l’a acheté. » (Enquête du 4/05/2013)

Les enchères se déroulent sur la place et sont animées par un maître-priseur désigné chaque année. Les bénéfices (pouvant atteindre les 80 €) sont donnés aux jeunes participants de l’année ou servent à alimenter la caisse du comité organisateur. Les enchères, autrefois couramment pratiquées en Bretagne pour les cendres du feu de Saint-Jean, augmentent la valeur de propriété et la valeur symbolique ; on peut payer très cher pour acquérir l’objet.
Les festivités se poursuivent ensuite vers le parking Saint-Germain, à proximité : traditionnellement allumé sur la place de l’Église, le feu de la Saint-Jean s’est récemment déplacé vers ce lieu, notamment pour des raisons de sécurité. La fête (repas et fest-noz) est organisée par la municipalité et l’ensemble des associations locronanaises.
La pratique de l’arbre de mai continue à avoir du sens pour les habitants : c’est un marqueur de cohésion sociale, un moment festif, de plaisir partagé entre générations mais aussi une affirmation de leur identité.

1. Cette pratique populaire a disparu progressivement, probablement au début du siècle dernier.

Locronan est une Petite Cité de Caractère de Bretagne de 800 habitants, située à 10 km de Châteaulin et de Douarnenez, qui vit essentiellement du tourisme et attire 400 000 visiteurs par an.
Le village de Locronan est entouré par le bois du Névet, en référence au nemeton gaulois, ancien espace sacré encore inscrit dans le paysage, dont la Grande Troménie, procession célébrée tous les 6 ans, reprend le parcours initial2. Un ensemble de « fêtes d’origine celtique »3 y sont célébrées : la Troménie, avec sur son parcours, la Gazeg-Ven4, pierre aux vertus fécondantes, le « Pain des Morts », distribué de maison en maison le jour du 1er Novembre pour l’entrée dans la saison sombre, à l’inverse du 1er Mai. La pratique de l’arbre de mai est sans doute à relier à ce contexte, bien que le rapprochement entre les différentes traditions ne soit pas toujours exprimé par les habitants.

2. LAURENT Donatien, 1997. « La cime sacrée », in Kreiz n°6 : Hauts Lieux.

3. Formule issue du site internet de la ville

4. La « jument de pierre ». Fiche de l’inventaire du patrimoine culturel immatériel, site du ministère de la Culture, réalisée par Léna Le Roux et Marion Rochard.

La transmission de cette pratique est essentiellement locale. C’est une transmission par « imprégnation » que l’on peut qualifier de traditionnelle : active de génération en génération dans la sphère familiale ou proche, elle se fait oralement ou par observation puis répétition des gestes.
La tradition de l’arbre de mai a longtemps été organisée par des groupes de jeunes ou des groupes essentiellement masculins : les conscrits, le cercle des cyclistes, le Comité d’Animations de Locronan, le groupe des chasseurs, une association de jeunes…En 2007, l’organisation est reprise par la municipalité mais reste surtout portée par le dynamisme de certains habitants qui s’impliquent de manière bénévole. Ils ont un rôle de relais auprès des autres habitants. « Nous sommes un village de traditions et les habitants se sont investis pour prolonger les us et coutumes » (J-L Engelmann, Ouest-France, 3/05/13).
L’arbre de mai fait partie de l’ordinaire, les habitants l’ont toujours connu et une partie d’entre eux déclarent avoir participé à son abattage à leurs 19 ans « évidemment j’ai fait l’arbre ! ». On y prend part par habitude, par fidélité à la tradition, sans pouvoir réellement en exprimer la raison : « D’ailleurs pourquoi on le fait ? On ne sait pas pourquoi mais on continue à le faire » (Enquête du 4/05/13). C’est une sorte « d’obligation intégrée » animée par le côté convivial.
En revanche il n’existe pas ou peu de transmission écrite : si la pratique est probablement ancienne, les témoignages écrits ou iconographiques sont récents et peu nombreux : quelques cartes postales du début du siècle y montrent la place arborée mais il faut attendre les années 1950 pour en trouver une trace écrite (C. Le Gall, 1954). Aujourd’hui quelques articles scientifiques font mention de l’arbre de mai mais c’est une pratique peu diffusée par ce biais.
La transmission actuelle par le biais des médias locaux ou par des actions culturelles pourrait être qualifiée de transmission patrimoniale. C’est un type de transmission plus conscient, mû par une volonté de valorisation. L’arbre de mai fait partie de l’agenda culturel de la ville et des animations proposées aux visiteurs par l’office de tourisme, la presse s’en fait porte-parole ; malgré cela, la pratique reste essentiellement connue et pratiquée par la population locale.

Les groupes humains, ont, de tout temps et en tout lieu ressenti le besoin de mesurer le temps en s’adaptant aux rythmes de leur milieu par l’observation des étoiles, de la lune, des animaux, des végétaux etc. Les repères les plus évidents de la périodicité sont les phases lunaires, les solstices et les équinoxes.
Les calendriers ont été établis en fonction de ces observations et des activités agraires accomplies au fil des saisons. Les pratiques calendaires permettent la représentation symbolique des moments clé de ce découpage du temps.
Le mois de mai représente l’une de ces étapes charnières, c’est l’entrée du printemps en Europe, les calendriers de l’Antiquité grecque, des Germains et des Celtes y font référence. L’ensemble des pratiques attenantes au mois de mai qui célèbrent la belle saison font partie du « cycle de mai »5.
Le « mai » tel qu’il est pratiqué aujourd’hui est le produit de diverses influences et différentes perceptions du temps. Mais c’est avant tout l’observation directe de la nature qui nous donne la signification première du mois de mai : celle du renouveau de la nature, du commencement des travaux agricoles desquels dépend toute une population rurale et paysanne. L’abondance des récoltes futures se joue à ce moment du calendrier ; l’enjeu est fort : espoir et crainte se confondent.
Ce passage de la dormance de la nature vers son épanouissement cristallise donc des risques que l’homme exprime lors de pratiques ritualisées comme celles de la pose d’une branche ou de la plantation d’un arbre qui symbolisent ce renouveau et ce besoin de protection.
Dans le calendrier gaulois dit « de Coligny » (nom de la table de bronze retrouvée dans l’Ain et datée du IIe siècle6), la date de Beltaine, située dans les premiers jours de mai, est l’une des plus importantes avec celle de Samain, début novembre. Elles marquent la division de l’année celtique en deux saisons, claire et sombre, indiquent les basculements du chaud au froid, de la vie à la mort et inversement. L’équilibre précaire du vivant est célébré lors de ces deux nuits les plus craintes de l’année, du 30 avril au 1er mai et du 31 octobre au 1er novembre.
Ce réveil de la nature inspire aussi des pratiques symbolisant la fécondité, celle de la nature renvoie, par analogie, à celle des hommes. On retrouve régulièrement des références à la jeunesse, à la maturité sexuelle dans le cycle de mai. L’érection d’un arbre ou la pose d’une branche de mai aux fenêtres des filles courtisées met en scène les jeunes hommes dans une démonstration de force et de vaillance. Certaines de ces pratiques calendaires revêtent un caractère de rite de passage, les jeunes sont convoqués à participer puis félicités une fois la mission accomplie.
La particularité de ce cycle de mai réside dans le fait que, contrairement à d’autres cycles calendaires récupérés par l’Église catholique (le cycle Pascal, le cycle des 12 jours (Noël), etc.), celui-ci s’est perpétué indépendamment de l’emprise chrétienne qui a pourtant souvent tenté de canaliser des pratiques profanes. Le mois de mai a ainsi été dédié à la vierge Marie au XVIIIe siècle mais cette initiative de l’Église n’a pas eu beaucoup d’impact sur les pratiques des populations7.

5. VAN GENNEP Arnold, 1949. Manuel de Folklore français contemporain. Arbres, branches et bouquets de mai, quêtes, chansons et danses de mai, tome I, vol. 4, « Cérémonies périodiques cycliques », Picard, Paris : 1516-1621.

6. LAURENT Donatien. « Le calendrier celtique : de la table de Coligny aux traditions des pays de langue celtique », in LE GOFF J. ; LEFORT J. ; MANE P. (Dir), 2002. Les Calendriers. Leurs enjeux dans l’espace et dans le temps, Actes du colloque de Cerisy, éditions Somogy, Paris.

7. POSTIC Fanch. « Les fêtes calendaires », Fêtes en Bretagne (actes du colloque), UBS, Janvier 2012, Lorient [En ligne] http://www.rendez-vous-wiki.com/wiki-fetes-en-bretagne&fanch-postic–les-fetes-calendaires&3659

La levée d’un mât ou la plantation d’un arbre dans les jours proches du premier mai est une pratique courante en Europe occidentale, mentionnée dès les XIIe-XIIIe siècles en territoires roman, slave, germanique ou celtique8 et qu’on retrouve dans le Mai Baum en Allemagne ou autour du May Pole dans les îles britanniques aujourd’hui.
L’arbre est un symbole universel puissant par son enracinement, sa verticalité et son feuillage protecteur. Il sert de support symbolique : intercesseur entre l’homme et la nature, crainte et vénérée, ou marque d’affection et de respect, ou encore emblème politique… l’ »arbre de mai » cache une foisonnante diversité de symboliques, d’essences et d’appellations : Mai d’amour , Mai d’honneur , Mai individuel ou collectif, arbre de la Liberté, etc.
L’arbre de mai de Locronan planté sur la place du village par les jeunes en l’honneur de la belle saison, renvoie au traditionnel « mai rural » pratiqué dans les campagnes.
Une pratique unique en Bretagne aujourd’hui
Peu de traces écrites nous éclairent sur l’historique de cette tradition populaire à Locronan : est-ce parce qu’elle ne revêt aucun caractère exceptionnel, est tellement intégrée et vécue comme ordinaire que les écrits folkloristes des XVIIIe et XIXe siècles, pourtant attachés à rendre compte de ces pratiques non religieuses n’en parlent pas ? En Bretagne, la seule mention d’un arbre de mai est faite « en Pays de Baud vers 1840″9.

À Locronan, l’existence de la pratique n’est attestée que depuis le siècle dernier : des cartes postales montrent la place arborée mais il faut attendre les années 1950 pour que paraisse un article rapportant le témoignage écrit d’un jeune garçon de la commune10. Cependant, l’arbre de mai renvoie certainement à une pratique ancienne qui prend son sens dans le « cycle de mai » traditionnel aux origines et influences diverses (voir « historique général »).

Des symboliques celtiques ?
Le calendrier celtique provenant d’une mémoire indo-européenne, rejoint dès le haut Moyen-Age le calendrier chrétien. Dans le calendrier breton, on retrouve cette conception antique de l’année, divisée en deux périodes : Kala-mae « calendes de mai » et Kala-goañv « calendes de l’hiver » qui désignent en breton le début des mois de mai et de novembre.
L’arbre de mai est une pratique calendaire encadrée par deux dates importantes du calendrier celtique : début mai par la plantation de l’arbre et fin juin par le feu. Le Premier mai renvoie à la fête de Beltaine, consacrée à Bel, Dieu du feu et de la lumière ; la Saint-Jean représente, dans sa version christianisée, le solstice d’été, soit le début d’un nouveau cycle lunaire, la lune étant liée à la fertilité dans la cosmogonie celtique.
Les significations symboliques liées à ces dates sont ainsi en relation avec la lumière et la fertilité : mois de la jeunesse et de l’amour, on y célèbre la fécondité générale des hommes et de la nature et le retour de la vie. Cette période calendaire symbolise un changement de saison et de cycle : par le feu, l’obscurité de l’hiver et les forces maléfiques associées sont chassées, permettant le renouveau.

8. GLAUSER-MATECKI Antoinette, 2002. Le premier mai ou le cycle du printemps. Rites, mythes et croyances, éditions Imago, Paris.

9. BUFFET Henri-François, 1947. En Bretagne morbihannaise. Coutumes et traditions du Vannetais bretonnant au XIXe siècle, éditions Arthaud, Grenoble–Paris.

10. LE GALL Charles. « Contribution au folklore de Pâques et de Mai en Basse-Bretagne » in Cahier de l’Iroise, T. 3, 1954 : 32-39 p.35.

La pratique de l’arbre de mai à Locronan est bien vivace et seule du genre en Bretagne12. Elle s’est perpétuée, semble-t-il, sans interruption ni effort de relance ; même si la fonction symbolique se modifie, elle continue à avoir du sens pour ceux qui la vivent, sans autre discours de justification à son sujet que la référence à la tradition et à son ancienneté11. Elle semble totalement intégrée, on l’a toujours fait et on continue à le faire avec plaisir. L’arbre de mai rythme la vie du village, c’est avant-tout une occasion de fête et de convivialité.

« La coutume se chante, se danse, se boit, se rêve, se célèbre, se joue (…), elle ne se pense ni se raconte, elle se fait, elle agit, elle se vit, et, pour qui la vit, elle est indivisible et ne donne pas prise à la réflexion. »13

Aujourd’hui, les jeunes ne sont plus les garants et acteurs principaux de la pratique : ils sont moins présents malgré un « appel » lancé à leur intention chaque année, il faut aller les chercher. L’arbre de mai est porté par un noyau d’habitants, soutenus par la municipalité qui peut voir dans cette spécificité locale un atout identitaire et touristique. La fête de la Saint-Jean est au cœur de la pratique : tout le monde s’associe pour monter les festivités, mairie, associations, habitants, professionnels… C’est un moment très animé, apprécié par les Locronanais.
Il semble qu’il y ait un nouveau souci écologique concernant le bien-être de l’arbre : plusieurs habitants interrogés se sentent plutôt contre cette pratique « qui tue un arbre pour rien ». La perception de « l’arbre mort » gêne.

« Il faudrait pourtant organiser quelque chose autour de la plantation car c’est là qu’il est beau et feuillu, pas quand il est mort ! »

« Les touristes quand il voit l’arbre tout desséché 10 jours après la plantation ils disent « oh il est mort ! », c’est pour ça que c’est bien d’avoir le panneau explicatif  » (Enquête du 4/05/13 auprès des habitants de Locronan)

Cette année pour la première fois, l’arbre est issu d’une replantation datant des années 1960. L’un des habitants préconise d’ailleurs de replanter pour compenser l’abattage des arbres :

« L’arbre coupé avait 50 ans et j’ai voulu que 50 petits pots me soient ramenés avec dans chacun d’entre eux une pousse d’arbre destinée à réparer cette lacune. Désormais, lorsqu’un enfant naîtra sur la commune, on plantera un arbre avec le prénom de cet enfant. Ce dernier sera ensuite libre de le couper le jour de la Saint-Jean lorsqu’il fêtera ses 19 ans. » (J.Galas, Ouest-France, 6/08/12)

11.POSTIC Fañch. « Fêtes et coutumes », in Bretagne : Côtes-d’Armor, Ille-et-Vilaine, Finistère, Loire-Atlantique, Morbihan, éditions Bonneton, 2006, Paris : 112-147.

12. WEBER Florence. «  »Premier Mai fais ce qu’il te plaît » « , in Terrain n°11 : Mélanges, 1988, [En ligne], mis en ligne le 18 juillet 2007, consulté le 09 avril 2013. URL : http://terrain.revues.org/

13. VERDIER Yvonne, 1995. Coutume et destin. Thomas Haudry et autres essais, Gallimard, Paris : 127.

Fait partie des animations et de l’agenda culturel de la ville :

– Site de la ville de Locronan
– Site de l’office de tourisme de Locronan

– Plaquette

– Guide Gallimard Bretagne

– Site internet

– Fête, fest-noz, presse locale

– BUFFET Henri-François, 1947. En Bretagne morbihannaise. Coutumes et traditions du Vannetais bretonnant au XIXe siècle, éditions Arthaud, Grenoble–Paris.

– DILASSER Maurice (Dir.), 1979. Un pays de Cornouaille. Locronan et sa région, Nouvelle Librairie de France, Paris (mention de l’arbre p.401).

– DUMAS Robert. « L’arbre, symbole politique ambivalent » in Débat, n° 142, 2006/5 : 169-184.

– FABRE Daniel. « Le rite et ses raisons », in Terrain, n°8 : Rituels contemporains, 1987, [En ligne], mis en ligne le 19 juillet 2007, consulté le 6 avril 2013, URL

– GIRAUDON Daniel, 2010. Traditions populaires de Bretagne. Du chêne au roseau, éditions Yoran Embanner, Fouesnant.

– GLAUSER-MATECKI Antoinette, 2002. Le premier mai ou le cycle du printemps. Rites, mythes et croyances, éditions Imago, Paris.

– GRIFFIN-KREMER Cozette, nov. 1992. La fête du Premier Mai dans les traditions celtiques insulaires, mém. de DEA, Université de Bretagne Occidentale, Faculté des Lettres et Sciences Sociales, Centre de Recherche Bretonne et Celtique, Brest.

– JOUËT Philippe, 2012. Dictionnaire de la mythologie et de la religion celtiques, éditions Yoran Embanner, Fouesnant.

– LAURENT Donatien. « La cime sacrée », in Kreiz, n°6 : Hauts Lieux, 1997 : 357-365.

– LAURENT Donatien. « Le calendrier celtique : de la table de Coligny aux traditions des pays de langue celtique », in LE GOFF Jacques ; LEFORT Jean ; MANE Perrine (Dir), 2002. Les Calendriers. Leurs enjeux dans l’espace et dans le temps, Actes du colloque de Cerisy, édition Somogy, Paris.

– LE GALL Charles. « Contribution au folklore de Pâques et de Mai en Basse-Bretagne », in Les Cahiers de l’Iroise, T. 3, 1954 : 32-39 (mention de l’arbre p.35)

– LE ROUX Françoise ; GUYONVARC’H Christian-J., 1995. Les fêtes celtiques, éditions Ouest-France Université, coll. De mémoire d’homme : l’histoire, Rennes.

– MESNIL Marianne (Dir.), 1990. Les plantes et les saisons. Calendriers et représentations, édition Institut de Sociologie, Coll. Ethnologie d’Europe, Les correspondances de civilisations, Université Libre de Bruxelles, Bruxelles.

– POSTIC Fañch, 2006. « Fêtes et coutumes », in Bretagne : Côtes-d’Armor, Ille-et-Vilaine, Finistère, Loire-Atlantique, Morbihan, édition Bonneton, Paris : 112-147.

– POSTIC Fañch. « Les fêtes calendaires », in Fêtes en Bretagne, (actes du colloque), UBS, Lorient, Janvier 2012

– RODRIGUE Denise, 1983. Le cycle de Pâques au Québec et dans l’Ouest de la France, Presses de l’Université de Laval, Coll. Les archives du Folklore, n°24, (mention de l’arbre p.138).

– SEBILLOT Paul-Yves, 1969. La Bretagne et ses traditions, T1 : « Folklore de Bretagne », Maisonneuve et Larose, Paris (mention de l’arbre p. 318).

– VAN GENNEP Arnold, 1949. Manuel de Folklore français contemporain. Arbres, branches et bouquets de mai, quêtes, chansons et danses de mai, tome I, vol. 4, « Cérémonies périodiques cycliques », Picard, Paris : 1516-1621.

– VERDIER Yvonne, 1995. Coutume et destin. Thomas Haudry et autres essais, Gallimard, Paris (mention de l’arbre p.127)

– WEBER Florence.  »  » Premier Mai fais ce qu’il te plaît » « , in Terrain n°11 : Mélanges, 1988, [En ligne], mis en ligne le 18 juillet 2007, consulté le 09 avril 2013.

Personne(s) rencontrée(s)

– Jean-Luc Engelmann, Maire de Locronan. La Mairie est en charge de l’organisation de la plantation depuis 2007

– Jean Noël Louboutin, agriculteur, membre du conseil municipal, chef des opérations pour la plantation et l’abattage de l’arbre de mai. Très investi dans l’organisation des différentes traditions, notamment la Troménie.

– Son fils, Jean-François, contribue également aux manutentions.

– Erwan Pianezza, développeur Web, membre du conseil municipal, organisateur de l’événement.

– Autres participants à l’arbre de mai : habitants, commerçants, spectateurs…

– Fanch Postic : Ethnologue, ingénieur d’étude CNRS, attaché au Centre de Recherche Bretonne et Celtique et responsable du Centre de Recherche et de Documentation sur la Littérature orale de Mellac. Travail de recherche sur les pratiques calendaires et le mai en Bretagne (voir bibliographie).

Localisation (région, département, municipalité)

Région Bretagne, Département du Finistère (29), Commune de Locronan (Lokorn en breton)

Mairie
Place de la Mairie 29180 Locronan
Tél. : 02.98.51.80.80
Web

Fanch Postic, Manoir de Kernault : 29300 Mellac, Tel : 33.(0).298.719.060
Centre de Recherche Bretonne et Celtique : Faculté des Lettres et Sciences humaines Victor-Segalen, 20 Rue Duquesne, 29238 BREST, Tél. : 33.(0).298.016.379, Web

Indexation : pratique rituelle, fête calendaire, cycle de mai

Dates et lieu(x) de l’enquête : 4 mai 2013, Locronan (29)
Date de la fiche d’inventaire : octobre 2013
Nom des auteurs de la fiche : Léna Le Roux, Marion Rochard, chargées de mission pour les inventaires du PCI , Centre de Recherche Bretonne et Celtique, Université de Bretagne Occidentale, Brest
Photographies : Léna Le Roux ; Erwan Piannezza ; Cartes postales : éditions Le Doaré, coll. Y. de Saint-Jean
Des mêmes autrices : Fiches d’inventaire en ligne, site du Ministère de la Culture
Usages et représentation du végétal en Bretagne (2012-2013)
Usages et représentations du minéral en Bretagne (2009-2010)

N° d’inventaire Ministère Culture :  2013_67717_INV_PCI_FRANCE_00318
Identifiant ARK : ark:/67717/nvhdhrrvswvk2dm

Accéder à la fiche sur Wikipédia

Comment contribuer à l’inventaire : la méthode