Introduction
Broderie ou dentelle ? D’un point de vue technique, il convient de repréciser ces deux pratiques. On exécute le réseau de dentelle uniquement à l’aide de fils et d’outils – aiguilles, crochets, navettes, fuseaux, épingles – sans support textile, alors que la broderie est confectionnée sur un support préexistant : tissu, tulle, filet, cuir… Le travail consiste à dessiner, à l’aide de fils et de divers apprêts, des motifs réalisés à l’aiguille ou au crochet.
La frontière entre ces deux techniques est parfois difficile à définir car il est en effet possible de les combiner entre elles. D’autre part, certains ouvrages de broderie peuvent être découpés pour imiter la dentelle, en laissant des vides autour des ornements. En tirant des fils, on peut aussi ménager des jours. Certaines techniques peuvent également pousser la découpe jusqu’à éliminer complètement le support initial. C’est le cas pour le filet brodé, et une grande partie de ce que l’on a appelé les « dentelles bretonnes » (confectionnées en broderie sur tulle).
Usages contemporains
Si ces techniques ont perduré et connaissent même un nouvel engouement aujourd’hui, c’est notamment grâce à la mobilisation des cercles celtiques et des amateurs des arts et traditions populaires, en particulier dans les années 1970-1980. Soucieux de ne plus revêtir les costumes anciens – pièces de musée – lors de leurs représentations, ils ont été amenés à confectionner des vêtements neufs, les plus fidèles possibles aux guises traditionnelles, et donc à collecter auprès d’ancien∙ne∙s brodeur∙se∙s et dentellièr∙e∙s les gestes indispensables à leur reconstitution. Cette transmission par des artisan∙e∙s âgé∙e∙s a été possible car la Bretagne est l’une des régions françaises où le costume, notamment la coiffe, a été porté tardivement. Les savoir-faire propres à ce patrimoine n’étaient donc pas complètement oubliés.
Depuis, en plus de la confection de costumes pour les groupes de danse et les cercles celtiques et de la confection d’ornements liturgiques, la broderie et la dentelle bretonnes connaissent un rayonnement particulier dans les activités de loisirs et dans la création textile contemporaine, tout en conservant l’intention de véhiculer une identité bretonne.
Description du fonds ancien et de ce qui est toujours pratiqué/enseigné
La broderie et la dentelle bretonnes mettent en œuvre de nombreuses techniques qui varient selon les terroirs, les époques et les modes. Il serait fastidieux de dresser ici un répertoire exhaustif de tous les points utilisés. Il est donc plus judicieux d’en proposer une typologie par technique.
Se pose aussi la question de la terminologie des différents points. Si les brodeurs et brodeuses savaient réaliser les différents points, ils ne les nommaient pas toujours, ni en français ni en breton, ni en gallo. Des appellations ont donc été fixées lors du collectage des années 1970-1980, par exemple pour le neudé (de neud, « fil ») ; les points hanter regenn (« demi-rang »), kamm (« courbe », « tordu »), drein pesk (« arête de poisson »), selon l’allure du point ; point laouig, du nom de son hypothétique créateur Laouig Jegou, un célèbre brodeur bigouden ; point de deuil, en raison de son usage sur les coiffes de deuil ; point « de Nantes »(2) et galons « de Lorient », « de Plougastel », « d’Elliant », selon le terroir d’origine…
De même, la symbolique des motifs et des combinaisons de points et de couleurs, notamment en région bigoudène (Finistère sud), est une création postérieure à l’existence des motifs, instituée notamment par les Seiz Breur (mouvement artistique breton entre les deux guerres mondiales, dans le courant Art Déco), ou par les cercles celtiques plus tardivement. Cette symbolique participe à la valorisation de la broderie et est bien accueillie et intégrée par les amateurs de traditions populaires. On associera alors de nombreux « clichés » derrière la chaîne de vie, la plume de paon, le soleil, l’épi de blé, la fleur en bouton, la fleur épanouie…
Typologie des techniques utilisées en Bretagne
Broderie sur toile et sur drap
La broderie sur toile et sur drap [Ill. 5, 6, 7 & 8] a été pratiquée dans toute la Bretagne. En Basse- Bretagne (moitié occidentale de la région), au cours du XIXe siècle, les techniques employées sont généralement les mêmes : des points de couture qui permettaient notamment l’application de rubans (piqûres au point arrière, point de reprise, point de surjet ou de chausson, point de deuil), points qui, resserrés, se transformeront par la suite en ornement à part entière (drein pesk, point kamm, galon de Lorient), et énormément de points de chaînette ou de points de boucle.
Le point de chaînette est employé sous de multiples formes dans la broderie de toutes les régions du monde. Ce point simple et très ancien permet de « dessiner avec du fil » des lignes, des bordures, des tracés courbes ou de remplir certaines zones. C’est également une technique « économique » apte à utiliser le fil de façon optimale sur l’endroit. Les brodeurs bretons ont employé différentes combinaisons ou déformations du point de chaînette, que l’on recense dès le début du XIXe siècle : point de bouclette, point de feston, point de boutonnière, point d’épine, point de deuil ou point hanter regenn, combiné à la chaînette, dentelles à l’aiguille, chaînette échelle, neudé, galons d’Elliant et de Plougastel.
Cette base de points, réinterprétée sous le nom de broderie « glazig » et étoffée d’autres techniques, est largement diffusée dans les cours de l’École de broderie de Quimper de Pascal Jaouen.
Broderie blanche
Les techniques de broderie blanche sont très courantes dans la confection des coiffes, cols, guimpes, manchettes, châles et tabliers. Point de bourdon, point de feston, point de tige, point de nœud constituent un répertoire plus classique propre également aux « ouvrages de dames », à la lingerie et au linge de maison. Ce type de broderie se pratique sur velours, satin, drap de laine fin pour les costumes et sur toile fine blanche ou sur tulle pour les parures (coiffes, cols, manchettes).
Grâce à la broderie « Richelieu » (terme générique utilisé aujourd’hui en Bretagne pour nommer une interprétation de la broderie Renaissance et la broderie Richelieu), la création de jours autour des motifs soulignés d’un point de feston ou de bourdon permet le développement de différents réseaux d’araignées ou de dentelles à l’aiguille. L’usage de certains fonds est caractéristique du terroir où la broderie est pratiquée. On retrouve ainsi en pays bigouden (Finistère sud) de très grosses araignées à nombreuses pattes (10 à 14, voire 18) [Ill. 9] et des modes de dentelle « fond de panier ». Les pays pourlet et vannetais (Morbihan) ont poussé les découpes Richelieu jusqu’à presque supprimer le tissu de fond à partir des années 1930 [Ill. 10].
Peinture à l’aiguille ou « broderie peinture », broderie au ruban
La « broderie peinture » est une adaptation populaire de la peinture à l’aiguille [Ill. 11 & 12]. L’objectif est de rendre cet effet de peinture en travaillant les ombres et les dégradés d’un motif, souvent floral, à l’aide de fils de couleur brodés à l’aiguille. Souvent réalisé au fil de soie, sur satin ou velours, l’ouvrage peut également associer fils de coton, de rayonne, chenilles, rubans, perles et paillettes. Le terroir vannetais (Morbihan) s’en est fait une spécialité pour orner les grands tabliers des guises des femmes [Ill. 13], ou les gilets d’hommes. Le Léon et la Cornouaille (Finistère) en adoptent la mode plus tardivement, essentiellement dans les années 1920, pour orner les costumes et tabliers de femmes [Ill. 14]. Les points propres à ce répertoire sont le point de tige, le passé plat, le passé empiétant ou remordu, le point de nœud.
Broderie or adaptée et perlage
Beaucoup de pays de Bretagne ont adopté la broderie or et la broderie perlée, technique que nous appelons « perlage », bien que ce mot n’apparaisse pas dans le dictionnaire. Les techniques sont moins conventionnelles que celles de la broderie or académique [Ill. 16] (encore enseignée à Rochefort). Les matériaux utilisés sont le fil d’or, la cannetille, plus rarement le jaseron et la lame, les paillettes et cuvettes ainsi que les perles de verre. Plutôt exubérant, voire chargé en Cornouaille (Finistère sud) [Ill. 17 & 18], ce type de broderie est resté plus discret dans les autres terroirs bretons [Ill. 19]. En pays nantais (Loire-Atlantique), la broderie à la perle de jais artificielle (perle de verre noir), est adoptée dans la seconde moitié du XIXe siècle et plus particulièrement à partir des années 1880.
Utilisée aussi bien sur des pièces bourgeoises que des pièces populaires, elle sert essentiellement à orner la pointe des châles [Ill. 20].
Fil d’or et cannetille sont généralement brodés directement sur le tissu, sans rembourrage ni carton. Les motifs le plus souvent floraux ornent les costumes des femmes. Plus géométriques dans les années 1930, ils n’échappent pas à la mode Art Déco. Les perles sont souvent cousues à la main, mais également posées selon la technique de Lunéville(3), preuve que certaines brodeuses bretonnes avaient été formées à cette pratique.
Broderie sur tulle ou « dentelle bretonne »
La fabrication mécanique du tulle est une des grandes inventions textiles du XIXe siècle. Le tulle est généralement un réseau de mailles hexagonales exécuté mécaniquement qui ressemble à celui de la dentelle aux fuseaux. La Bretagne s’est approprié ce nouveau support de broderie : la mode de la broderie sur tulle s’est développée au cours du XIXe siècle et a permis la création de nombreux ateliers de broderie [Ill. 21]. Ces derniers diffusent des ouvrages en tulle sous le nom de « dentelles bretonnes », signe de la grande qualité de leur exécution puisque cette broderie ressemblait à s’y méprendre à de la dentelle.
Le tulle, blanc, ivoire ou encore noir, permet la réalisation de grandes pièces comme les châles, les
rideaux, les parures de lit aussi bien que les coiffes et les tabliers, ou encore les collerettes et les bavoirs d’enfants. Sa transparence, sa légèreté et sa bonne tenue à l’amidonnage permettent les repassages les plus audacieux et les architectures compliquées. Il séduit en volants, au bord des manches et sur les cols ou les plastrons. Il se garnit de motifs floraux brodés [Ill. 22] : point de chaînette (au crochet main ou à la machine Cornely), point de bourdon, plumetis et modes de dentelles à l’aiguille, ou point de reprise et jours à points comptés qui reproduisent les fonds façonnés de la dentelle aux fuseaux. Vers la fin du XIXe siècle, des machines à broder mécaniques permettent d’y fixer des inclusions de soie brodées de soutache [Ill. 24]. Le XXe siècle voit apparaître un nouveau réseau très fin, à mailles carrées. Ce « tulle grec », adopté dans la région de Châteaulin et du Faou (Finistère), remplace également le filet noué pour la confection des penn sardin, à Douarnenez et ailleurs [Ill. 23]. Broder sur tulle est donc une pratique largement diffusée en Bretagne, qu’il est indispensable de maîtriser si l’on souhaite refaire une parure (coiffe, col, manchettes) [Ill. 25, 26 & 27]. Beaucoup de cercles, ainsi que les fédérations, organisent des formations.
Le tulle de coton préalablement lavé et repassé est tendu et cousu sur un support souple mais résistant qui porte le dessin du motif à broder [Ill. 28]. Tout le travail de broderie se fait ensuite en suivant le dessin par transparence, en ne piquant que le tulle [Ill. 29]. À l’aide d’un fil à broder, on
« trace » d’abord le contour des motifs à petits points avant, en suivant le dessin. On exécute ensuite les points de remplissage, en faufilant le fil dans les contours au démarrage et à la fin de chaque aiguillée, ainsi que lors des changements de rang, de façon à les rendre invisibles. On réalise enfin les points de dentelle à l’aiguille (araignées, brides, cônes…) au cordonnet à dentelle, toujours en faufilant l’aiguille dans les contours. On termine en recouvrant les contours et les motifs au plumetis d’un point de bourdon, ou de feston pour les bords de l’ouvrage. On détache ensuite le tulle de son support et on découpe méticuleusement le tulle sous les points de dentelle à l’aiguille à l’aide de ciseaux à broder très fins et d’une pince à épiler.
Une autre technique consiste à appliquer sur le tulle un motif dessiné sur une mousseline. La broderie s’exécute sur les deux épaisseurs. À la fin de l’ouvrage, seule la mousseline est découpée, laissant apparaître la broderie en relief [Ill. 30]. Cette technique s’apparente à celle de la broderie sur filet.
Filet noué et brodé
La réalisation de parures en filet noué et brodé est une caractéristique particulière à la Bretagne. Beaucoup de terroirs ont utilisé cette technique pour confectionner le support de base de différents types de coiffes et de cols [Ill. 31 & 32]. Ce fin réseau de mailles nouées était ensuite généralement brodé. Également pratiquée depuis longtemps pour réaliser les filets de pêche à la main, la technique a servi pour la confection d’ornements liturgiques, rideaux, dessus de lit, napperons, commercialisés vers les grands magasins à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, notamment dans la région d’Audierne et de Douarnenez.
Le peintre Mathurin Méheut a dessiné des modèles de filet brodé d’inspiration Art Nouveau représentant les Fables de la Fontaine [Ill. 33].
Le filet s’exécute de nos jours avec du cordonnet de coton blanc, une navette en acier et un moule, qui peut être une petite aiguille à tricoter par exemple. La base de l’ouvrage doit être fixée sur un poids. Le réseau de mailles est travaillé en carré, en losange, ou associe des mailles carrées et rectangulaires. C’est une technique méticuleuse qui exige une bonne maîtrise avant d’obtenir un réseau régulier.
Une fois les différentes pièces de la coiffe réalisées, le filet est tendu, puis brodé, selon deux techniques [Ill. 34]. Celle du filet brodé consiste à faufiler les mailles du réseau à l’aiguille, de façon à le décorer de motifs souvent géométriques. Celle de la broderie sur filet consiste à superposer le réseau de filet d’un tissu léger ou d’un tulle, puis à broder ce tissu de motifs floraux exécutés au point de bourdon ou de feston – techniques propres à la broderie blanche – en prenant les mailles de filet lors de la progression de l’ouvrage. Le tissu qui a servi de base à la broderie est ensuite éliminé par un découpage délicat aux ciseaux, en prenant bien soin de ne pas sectionner les mailles du filet en dessous.
Dentelle d’Irlande et picot
On a la trace de dentelles en Bretagne dès le XVIIe siècle, sans que l’on puisse dire de quel type de dentelle il s’agit. L’histoire de la dentelle d’Irlande en Bretagne est intimement liée aux grandes crises sardinières qui débutent en 1903. Enseignée aux populations côtières au chômage, cette guipure au crochet leur permet de sortir de la misère et est commercialisée dans les grands magasins parisiens, voire exportée jusqu’aux États-Unis.
Originaire d’Irlande, cette guipure sera réinterprétée dans deux terroirs particuliers : le golfe du Morbihan et le pays bigouden. Dans le Vannetais (Morbihan) [Ill. 35], les éléments au crochet sont agencés sur un réseau à l’aiguille qui confère à l’ouvrage une légèreté et une transparence particulière que ne présentent pas les dentelles cornouaillaises. Les motifs sont en effet reliés par des fils tendus comportant en leur milieu un nœud-de-moine, ou « nope », exécuté au point de poste.
Les dentellières bigoudènes, quant à elles, créent le « picot bigouden » [Ill. 36 & 37] : au lieu des mailles en l’air repiquées, elles confectionnent des jetés (en enroulant plusieurs fois le fil autour du crochet), puis réalisent une rotation du crochet avant de glisser le fil dans l’ensemble de ces jetés. Le « picot bigouden » se distingue alors du « picot piqué » : plus simple, plus rapide à exécuter, ce réseau remplace rapidement celui d’origine, et l’«irlande bretonne » est lancée. Corsages, napperons et gants réalisés selon cette technique seront longtemps vendus sur les marchés du sud Finistère. Cette dentelle se pratique encore au sein d’associations telles que l’Institut bigouden des dentelles à Pont-l’Abbé et Les dames picot à Loctudy, ainsi qu’au Centre des Loisirs et de la Culture (CLC) du Guilvinec.
Les motifs choisis sont exécutés au crochet [Ill. 38], à l’aide d’un cordonnet à dentelle en coton, traditionnellement blanc, beige ou noir, rembourrés si besoin d’un cœur de lin. Puis ils sont disposés et cousus sur une toile cirée (ou un autre support) afin d’être reliés par les mailles du réseau exécutées au picot [Ill. 39].
Dentelle aux fuseaux
Les costumes du fonds ancien présentent beaucoup de rubans et galons exécutés aux fuseaux, dont on ne connaît pas les origines, vraisemblablement importés et réagencés à la mode locale, comme énormément de matériaux d’ailleurs. Des recherches ont été effectuées sur ces techniques dès les années 1980, pour pouvoir les réaliser et les transmettre aujourd’hui. Il existe en effet des professionnelles et de nombreuses associations de dentellières qui pratiquent la dentelle aux fuseaux [Ill. 40].
Macramé
Le macramé est essentiellement utilisé pour la réalisation des franges de châles dans tous les terroirs bretons [Ill. 41]. Mais il a aussi pu être utilisé, par le passé, pour finir des linceuls, des nappes d’autel… Réalisée au fil ou au ruban de soie, cette dentelle combine des entrelacs et des nœuds qui permettent la réalisation de motifs géométriques répétitifs.
Le travail de collectage des motifs du fonds ancien et des techniques correspondantes a été réalisé assez récemment par le cercle celtique de Perros-Guirec. L’équipe de brodeuses organise de nombreuses formations afin de diffuser les savoir-faire propres à cette pratique [Ill. 42].
Le macramé est réalisé sur un support perforable où l’on fixe le modèle. Les fils – ou les rubans – sont ancrés directement dans le tissu ou sur un ruban, puis croisés et/ou noués, en maintenant le travail avec des épingles, un peu comme pour la dentelle aux fuseaux [Ill. 43]. Les points de base sont le tissage, le nœud plat, le nœud carré, la feuille, le bombyx et les boucles. L’assemblage de ces points forme le motif final.
Gestuelle et posture propres à la broderie (broderie sur drap, broderie blanche, broderie sur tulle, broderie peinture, perlage à l’aiguille).
De nos jours, la broderie se pratique sur une chaise ou un fauteuil. Certain∙e∙s posent leurs pieds sur un petit banc, de façon à surélever leurs genoux pour poser leur ouvrage dessus, voire le fixer pour pouvoir légèrement le tendre au cours du travail. D’autres encore brodent « sur leurs mains » ou appuient leurs avant-bras sur le bord d’une table. La broderie est faite « à main levée » ou « sur le doigt », c’est-à-dire sans tambour ni métier [Ill. 44]. L’aiguille traverse le tissu (endroit − envers − endroit) en un seul geste (sans être tirée sur l’envers du travail) et est tirée généralement vers soi. Cela nécessite une bonne maîtrise de la tension du support et du fil : ni trop serré au risque de froncer le tissu, ni trop lâche pour ne pas avoir de fils qui « flottent ». Enfin, de manière générale, il est indispensable d’avoir une source de lumière suffisante.
Langue(s) utilisée(s) dans la pratique
Français, breton, gallo.